Dinotopia et les mondes perdus 
James Gurney
13.09.2003 – 18.01.2004
Rétrofuturisme, utopie, innombrables références aux mondes perdus, James Gurney jongle avec des thèmes clefs de la science-fiction avec un égal bonheur, associant la précision scientifique à un talent pictural hors du commun. L’aspect rigoureux de son travail, mais également son inventivité débridée – dans les architectures, les costumes ou les activités qu’il imagine – ne doivent pourtant pas cacher le caractère hautement poétique de l’œuvre de Gurney.
Il nous emmène donc pour un voyage plus loin encore que Dinotopia, à la recherche de nos propres traces, sur la route de nos souvenirs. Chantre d’un passé qui n’a – peut-être – jamais existé ailleurs que dans nos rêves, James Gurney distille précieusement la sourde nostalgie d’une ère révolue, comme l’est le monde de notre enfance, fait d’aventures épiques, de trésors enfouis et de monstres bienveillants.
Et si ce monde perdu là a bel et bien été englouti pour toujours dans l’abîme du temps, il reste heureusement James Gurney pour nous le rendre presque accessible.